Qui était Sainte Barbe... juste au cas ou
Le récit le plus répandu conte, qu’au IIIème siècle, Barbara, fille de Dioscore, roi de Nicodémie, refusa le mariage avec le Prince perse Rifflemont, pour se consacrer au dieu Chrétien. Elle se retira dans une tour et durant l’absence de son père, se fit baptiser par Saint Jean Baptiste. A son retour, Dioscore apprit la conversion de sa fille et, furieux, la livra au prévôt romain Marciamus. Elle fut torturée puis rendue à son père, qui, devant son nouveau refus de sacrifier son Dieu aux idoles, lui trancha la tête. A ce moment, un éclair foudroya Dioscore et son âme fut aussitôt emportée aux enfers.
Cette narration est perçue comme légendaire. C’est la raison pour laquelle Sainte Barbe a été supprimée du calendrier liturgique, où elle avait été inscrite au XIIème siècle.
Les experts ne sont pas d’accord sur le lieu de sa passion, la situant, tantôt en Egypte, tantôt à Antioche ou à Nicodémie ou encore, à Rome ou en Toscane.
Le martyrologe romain qui opte pour Nicodémie, indique, que durant la persécution de Maximin, Sainte-Barbe vierge et martyre, subit d’abord les rigueurs de la prison, puis fut brûlée avec des torches et eut les seins coupés. Enfin, après d’autres tourments, elle consomma son martyre par le glaive.
Légende ou pas, elle reste l’objet d’une grande dévotion. Elle est une Sainte priée par les Chevaliers Teutoniques.
Patronne des Sapeurs-Pompiers, des artilleurs, des artificiers et des armuriers ainsi que des couvreurs, maçons, mineurs et charpentiers, elle est invoquée contre la foudre, la mort subite et l’impénitence finale.
Deus Vult.