L'explication de Guillaume est trés pertinente, on est donc impatient d'avoir accés à l'étude de
Daniel Jaquet,
"Combattre en armure à la fin du Moyen Age et au début de la Renaissance d’après
l’étude des livres de combat" Il a donc existé des armures lourdes dans laquelle le cavalier avait beaucoup de mal à se mouvoir et il y a eu des armures légères, résistantes, capables de laisser à son propriétaire une liberté relative de mouvement, mais ces dernières sont souvent, pour les armures de plates, tardives et n'appartiennent déjà plus au Moyen Âge. Entre ces deux extrêmes il y a eu quantité de types d'armures avec des poids différents et qui étaient conçues pour une mobilité toute relative du combattant.
Il y a deux ans, une exposition extraordinaire d'armures (pour la plupart des oeuvres d'art) a eu lieu au Musée de l'armée à Paris.(et je regrette à présent de n'avoir pas acheté le catalogue!)
Le sujet "
combattre en armure"y était abordé, (ainsi que leur technique de fabrication :acier poli-acier bleui-brunissage ciselure-damasquinure-dorure à la feuille-dorure à la coquille-dorure au mercure etc etc)
Le conservateur du musée Olivier Renaudeau précisait :
"Les scènes de films montrant le cavalier incapable de grimper sur son cheval ou de se relever à cause de son armure sont pure aberration.Le cavalier doit se sentir aussi à l'aise dans son armure qu'un sportif de haut niveau dans sa combinaison"Daniel Jaquet, nous éclairera sans aucun doute des sensations rencontrées pendant un combat en armure, qu'elle soit lourde ou légère, à cheval ou à pied
