Projet d'un scot utopiste ???

[Grand Inqui]

 P*tain! qu'est-ce que c'est chiant et dur d'être intelligent, captivant et inventif un 30 décembre, quand tu as 364 jours d'usure cérébrale derrière toi; et demain soir, il va encore falloir être drôle, alors qu'on sait tous que 2010 va être une année de m*rde; et j'peux même pas me cuiter, j'suis au régime........

[Giovanni del Rossiglione]

C'est gentil de t'inquiéter pour moi, mais je vois pas pourquoi tu nous parles de ton régime ? ça n'a rien à voir avec la première partie du message.  

Fais gaffe ! tu gagatises.  

--Message edité par giovanni del rossiglione le 2009-12-30 23:11:16--

[Grand Inqui]

  C'est toi qui gatouille, le viok! puisqu'il n'y a pas eu de projet, tu parlais de rien, du vide, du néant; donc on revient au sujet réel qui était; ou et quand on a parlé d'un truc qui n'existe pas; va falloir s'endormir avec ce paradoxe; comment parler de quelque chose qui n'existe pas; ou il existe, et on l'ignore, mais là, on se rapproche des fondements de la reconstitution: parler  de choses qu'on ignore; tu suis ou j'te fais un cure de suppositoires juvaminés? donc, je disais qu'on arrivait aux limites du possible: parler de rien, donc on suppute; d'ailleurs, c'est une spécialité française, la supputation; un jour, un mec génial trouvera le moyen d'exporter ça; de la supputation made in France; appellation d'origine contrôlée; en boîte ou liophylisée; tu te dis que je branlote du bulbe? et l'air de Paris, alors? on a jamais essayé de te fourguer de l'air de Paris en boîte? Alors évidemment, il faut savoir faire la différence entre savoir et supputer; par exemple, quand je dis que tu gatouilles, je sais; quand je dis qu'on pourrait vendre ta réflexion en boîte, je suppute, avec un fort taux d'erreur possible. You follow toujours me?
  Bien, élargissons l'abattoir; quand les derniers intervenants écrivaient qu'ils pensaient que ce non sujet avait été débattu ici ou ailleurs, ils supputaient; mais de la supputation basique, à minima, de l'indigence supputatoire; pas de fioriture, pas une once de réflexion un peu poussée, non, rien que le macdo de la pensée: ceci dit, certains me rétorqueront que supputer en profondeur sur un non-sujet, c'est perdre son temps, et tuer inutilement quelque millions de neurones; pas du tout! supputer sur rien, c'est donner une existence à ce rien, c'est remplir le vide par un plein, quelque soit sa nature; et plus tu supputes profondément, plus ce non sujet prend du corps, s'étoffe et s'approche d'une réalité presque tangible! et qu'arrive-t-il???? le non-sujet devient sujet, et la supputation devient réflexion, puis savoir; et savoir de quoi on parle, dans notre monde, ça n'a pas de prix.

[Giovanni del Rossiglione]

Hooo la vache !!!! ta pas eu tes cachets, papi ? y'a surchauffe dans le plafonier.
Mais je dois dire que ton raisonnement, même si tu l'obtiens en touchant les fils (comment le faire autrement, vu ton état de décrépitude ?), n'est pas totalement faux.

Les français c'est connu adrent parler pour ne rien dire.
Oh ! je sais ! tu penses : "S'il n'a rien à dire ... il ferait mieux de se taire !"
Evidemment ! Mais c'est trop facile ! ... c'est trop facile !
Tu voudrais que je fasse comme tout ceux qui n'ont rien à dire et qui le gardent pour eux ?

Eh bien non ! le gravas, moi, lorsque je n'ai rien à dire, je veux qu'on le sache !
Je veux en faire profiter les autres !
Et si, toi même, tu n'as rien dire, eh bien, on en parle, on en discute !
Je ne suis pas ennemi du colloque.
Mais, tu me diras, si on en parle pour ne rien dire, de quoi allons-nous parler ?
Eh bien, de rien ! De rien !
Car rien ... ce n'est pas rien.
La preuve c'est qu'on peut le soustraire.
Exemple : Rien moins rien = moins que rien !
Si l'on peut trouver moins que rien c'est que rien vaut déjà quelque chose !
On peut acheter quelque chose avec rien !
En le multipliant Une fois rien ... c'est rien
Deux fois rien ... c'est pas beaucoup !
Mais trois fois rien ! ... Pour trois fois rien on peut déjà acheter quelque chose ! ... Et pour pas cher !
Maintenant si tu multiplies trois fois rien par trois fois rien :
Rien multiplié par rien = rien.
Trois multiplié par trois = neuf.
Cela fait rien de neuf !
Oui ... ce n'est pas la peine d'en parler !
Bon ! Parlons d'autres choses ! parlons de la situation, tiens !
Sans préciser laquelle !
Si tu le permets, je vais faire brièvement l'historique de la situation, quelle qu'elle soit !
Il y a quelques mois, souviens-toi la situation pour n'être pas pire que celle d'aujourd'hui n'en n'était pas meilleure non plus !
Déjà nous allions vers la catastrophe nous le savions ...
Nous en étions conscients !
Car il ne faudrait pas croire que les responsables d'hier étaient plus ignorants de la situation que ne le sont ceux d'aujourd'hui !

Oui la catastrophe, nous le pensions, était pour demain !
C'est-à-dire qu'en fait elle devait être pour aujourd'hui !
Si mes calculs sont justes !

Tu suis, là, ou t'as besoin d'un dessin ?

Or, que voyons-nous aujourd'hui ?
Qu'elle est toujours pour demain !
Alors je te pose la question, le bedonant :
Est-ce en remettant toujours au lendemain la catastrophe que nous pourrions faire le jour même que nos l'éviterons ?
D'ailleurs je te signale entre parenthèses que si le gouvernement actuel n'est pas capable d'assurer la catastrophe, il est possible que l'opposition s'en empare !
Mais j'ai un doute en fin de compte.......
On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort. C'est difficile de juger. Moi, j'ai longtemps donné raison à tout le monde. Jusqu'au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui je donnais raison avaient tort ! Donc, j'avais raison ! Par conséquent, j'avais tort ! Tort de donner raison à des gens qui avaient le tort de croire qu'ils avaient raison. C'est à dire que moi qui n'avais pas tort, je n'avais aucune raison de ne pas donner tort à des gens qui prétendaient avoir raison alors qu'ils avaient tort ! J'ai raison, non ? Puisqu'ils avaient tort ! Et sans raison, encore ! Là, j'insiste, parce que...moi aussi il arrive que j'ai tort. Mais quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas.
Ce serait reconnaître mes torts !!! J'ai raison, non ? Remarques...il m'arrive de donner raison à des gens qui ont raison aussi. Mais là encore, c'est un tort. C'est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort. Il n'y a pas de raison ! En résumé, je crois qu'on a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort !

Je me demande si tu n'as pas tors, je vais y réfléchir !

--Message edité par giovanni del rossiglione le 2009-12-31 07:28:55--

[Sombreval]

Aîe bobo la tête...

Excellent exercice de style, bravo...

C'est aussi la réflexion de GI qui m'y fait penser, mais pour vous, à quoi ressemblerait le parc d'attraction med, idéal?

[Thierry de Saléon]

A tort ou à raison, il me semble que ce sujet a déjà été évoqué.
Je ne sais plus si c'était sur ce forum ou sur le château mais ça me dit quelque chose. Quand j'aurai le temps, je ferai un recherche  et je vous mettrai le lien.

[Giovanni del Rossiglione]

mais pour vous, à quoi ressemblerait le parc d'attraction med, idéal?

Il ne faut pas perdre de vue que c'est un Park d'attraction, alors il ne faut pas se raconter des histoires on sera toujours à des années lumière d'une quelconque reconstitution.Bon en plus, ça ne c'est pas fait, donc on blablate pour rien.

[Thierry de Saléon]

Admins ?

[Grand Inqui]

sont déjà tous bourrés, trop tard.        

[Sombreval]

Ah bon, vous faites le réveillon dès le matin?

[Ricou de Linar]

Pour résumé les propos des 2 croulants, si j'ai tout bien suivie dans ce post on fait quelque chose à partir du néant. C'est pas la définition du mot création ça ?
Et si on reporte ça à la reconstitution médiévale, vu que le moyen-âge est retourné dans le néant depuis déjà quelques siècles, et même s'il reste quelques traces qui nous servent de sources, la reconstitution médiévale n'est elle pas la tentative de recréer une infime partie de cette époque ? C'est à dire de refaire quelque chose de réel à partir du quasi néant ?
Donc il ne peut y avoir de conversation plus opportune sur ce forum que celle ci. CQFD !
Ceci dit, je vais peut-être reprendre un peu d'armagnac dans mon tube d'aspirine moi !

[Grand Inqui]

L'autre tanche de Giovanni a dit:
"Je me demande si tu n'as pas tors, je vais y réfléchir ! "
  Bravo, réfléchir pour savoir si l'autre a tort! tu noteras, tort avec un T, et pas un S qui rapporterait directement à l'espèce de suite génétique tordue qui te sert de cervelle; donc, tort; mais le tort n'est pas le produit d'une réflexion, encore moins d'une supputation; c'est un fait, un constat; c'est le solide de la pensée; alors se demander "si", c'est nier l'évidence et la réalité; et on repart dans le virtuel, la supputation onanismique, la trituration douloureuse mais néanmoins jouissive de cette chose flasque et grisâtre qui t'encombre le haut du crâne: "et si l'autre avait tort?" petit début de preuve que tu existes et que tu es utile à l'humanité; mais mieux: " et si tous les autres avaient tort?", comme je me le demande tous les matins devant mon café; alors là, tu as une vraie raison de vivre; tu remets l'humanité défaillante sur les rails, tu es le sauveur, tu es la pansée( saloperie de régime qui me hante!) tu es la pensée, le phare, le guide, le Giovani sait tou(ng) de l'espèce; détronés les grand philosophes! virés les grands penseurs, chomatisés, les grands chefs d'état, le Giovanni est là pour nous indiquer le chemin, protégé par l'unesco comme une espèce rarissime; atomisés, les penseurs au jour le jour, les coupeurs de poil en quatre, les réflexionneurs précaires, les intermittents du receptacle!
 Et tout ça, rien qu'avec un tort négatif; maintenant, suis le même cheminement avec le mot raison, et l'immortalité te guette.

[Giovanni del Rossiglione]

Lapsus révélateur, j'ai toujours pensé que tu étais un vrai tordu !        

[Ricou de Linar]

Bon pour les 2 papys qui font de la résistance :



Comme ça tout le monde est prévenu. Et si ça dégénère, y'a ça :

[Meriadec]

Giovanni del Rossiglione a dit :
Les français c'est connu adorent parler pour ne rien dire.

- Ha ben ouais, mais quand même, des fois...
- Bon, tu m'diras, j'en connais, que... Je dis rien...
- Ahwééééé d'accord, si tu vas par là, OK. Encore que, y a du pour et du contre, hein ?
- Et du entre les deux, aussi, faut être honnêtes, oh !
- Ben oui, je disais juste ça comme ça, enfin tu vois ce que j'veux dire..
- Gnéééé ???
- Ben, que c'est toujours pareil, quoi. Les gens, hein...
- Ca... Y a des choses qui changent pas du jour au lendemain...
- Alors là, c'est sûr. Quand même, d'un autre côté, elles changent, aussi, des fois.
- Ah oui, elles changent mais pas du jour au lendemain. Enfin... Ca dépend des choses, faut dire.
- Ouais, t'as des choses qui changent du jour au surlendemain, par exemple.
- Heu, t'as un exemple de ton exemple ?
- Mais pleins de trucs, joue pas au c*n ! Tu sais très bien qu'y a des trucs, par exemple.
- Pis il t'as déjà donné un exemple ! Tu voudrais pas un exemple d'exemple d'exemple, non ?
- Ben ouais, faut suivre c'qu'on dit, des fois.
- Là, moi je suis pas trop d'accord.
- Mais toi, t'es jamais d'accord, de toute façon.
- Alors là... C'est pas vrai !
- Tu vois que t'es jamais d'accord !
- Nan, mais ça peut changer, ça.
- Ouais, peut-être. Mais pas du jour au sursurlendemain, héhé !
- Ben oui, c'est comme tout, hein ?
- Encore que, des fois je m'demande...
- Ouais, c'est juste en admettant, quoi.
- ...

Nan, mais la réflexion de Tripat m'a fait irrésistiblement penser à une pièce de théatre super drôle où les gens, du début à la fin (genre 1:30), n'arrêtent pas de parler... pour ne dire strictement RIEN !!!

Ca fait rire tout le monde, même jaune passe que des fois on se reconnaît trop bienun peu

ps - On reconnaît des kaupins, aussi. Ca, c'est beaucoup moins rigolo, hein...

--Message edité par Meriadec le 2009-12-31 15:10:53--