Giovanni del Rossiglione a écrit:J’y crois pas moi non plus ! je m’absente pour régler quelques petits problèmes domestiques, et quand je vous fais l’honneur de ma présence, que vois-je ? un monde envahi de nains lubriques, d’insignifiantes pustules se dresser sur leurs petites jambes torves, étirer leurs cous décharner et relever leur mentons fuyants, pourquoi ?
Pour oser me vilipender, moi le dernier des vrais hommes, moi qui ai laissé vivre des gras du bide ensoutané, haaa ! coupable mansuétude (là je ne nomme personne, mais suivez mon regard !), moi qui supporte sans broncher les jérémiades des petits sur leur avenir incertain, sur les taxes qui les saignent. Alors qu’ils devraient se réjouir de participer à mon bien être, à mon épanouissement et à ma bonne santé.
Ne suis-je pas le spécimen d’une race hélas trop rare d’être parfait dont ils rêvent sur leurs paillasses puantes en essayant d’honorer leurs femelles dans l’espoir de faire un rejeton qui pourrait me ressembler.
Ne rêvez pas au dessus de vos moyens, petites choses fragiles et nauséabondes.
Haaaa ! Toi l’ensoutané lubrique, le pyromane à la petite semaine, le clérical de mauvaise vie, toi qui as eu l’occasion de me suivre, de boire mes paroles, d’apaiser tes craintes à l’ombre de ma stature, toi le traître n’as-tu rien appris ? je ne te connais plus, je te méprise, je te chasse de mon mode !
Vas, caches toi sous un petit caillou comme les lézards, fais quand même attention à ton ventre, gras du bide il va sans doute dépasser !
Quand aux petites ponctions que je prélève de vos cassettes pour mon bien être, soyez certains que je vais faire un maximum pour que ça dure.
Yrwanel ! vieille peste, j’ai encore des preuves de tes turpitudes sado-maso en tenue moulante et fouet. Je pourrais en faire circuler des exemplaires lors des fêtes médiévales, alors choisis ton camp !
Loup, que le cul te pèle, et qui te vienne les bras courts, pour que tu ne puisses plus te gratter.
Et voilà! fais du bien à Gontrand, il te le rend en caguant. T'es qu'un ingrat, Tripat, toujours prêt à mordre la main qui te nourrit, l'esprit qui t'abreuve de pensées fortes, mais néanmoins compréhensibles pour un esprit limité, que dis-je? étriqué dans ton genre.
D'ailleurs, ton genre, il est indéfini, hein?; quand on te croise, on hésite entre bonjour madame! et salut balai-brosse!; ces trois poils ridicules qui dissimulent un dessous de nez incontinent, ces refuges à morve cacochymiesque; oui, t'es bien un spécimen, un essai râté d'une humanité balbutiante; t'es un brouillon, mon pov'vieux, une esquisse, une ébauche de ce que serait le genre humain si on lui ajoutait un cerveau. De nos jours, on appelle ça un manuel: un manuel de quoi? des erreurs génétiques? on aurait dû t'éliminer à la naissance pour t'empêcher de compromettre le futur génétique de l'humanité.
Moi, un ensoutané lubrique? non, mossieu, je repeuple les régions désertiques; je fais ça pour mon prochain, j'améliore le patrimoine génétique commun; je pulvérule pour la communauté.
Et je suis pas ventripotent; j'ai juste casé mon surplus de cerveau au dessus de ma ceinture; j'équilibre, je repartis, je stabilise. Gras du bide.... moi qui ne mange que 4 fois par jour; c'est plus de la mauvaise fois, c'est de la délation calomniotique et calorifèrique. Quand à boire tes paroles, faudrait déjà que tu passes à la lettre B du Larousse, eh, limasse de la réflexion! tu parles pas, t'éructes. Les seuls concepts que t'arrives à formuler oralement se rapportent à la bouffe, la picole et le caca du matin. Un peu léger pour une conversation en société; mais je dis pas, ça peut plaire, en bas d'une cage d'escalier, au milieu de quelques guignols abrutis par la télé-réalité.
A propos des ponctions, c'est bien ce que je disais, vieux parasite social; t'es une pub vivante pour l'eugénisme; t'as loupé une carrière dans soleil vert; ça, ça serait un avenir à la hauteur de ton inutilité: finir en gélule vitaminée.
Pour Yrwanel, je dis pas; certaines langues acérées prétendent qu'elle drague ferme sur le net en postant des photos d'elle du siècle dernier; évidemment, ça marche pas; au bout d'un moment, les mecs remarquent le slip éléphant en coton blanc qui descend jusqu'aux genoux et se disent qu'il y a un problème de date; périmée, la diva du textile! mais un jour ou l'autre, y'a bien un étourdi qui tombera dans ses filets ( à provision?); comme dit l'autre, sur un malentendu et dans le noir, ça pourrait marcher. Je t'explique pas la tronche du mec au réveil, tiens.... Il s'endort dans la certitude d'avoir fait une affaire et découvre au réveil qu'il a dormi dans un magasin d'antiquités.
