03 Juil 2013, 16:17
Rahhh, les médisences des vioques variceuses......pour ta gouverne, oh ruine ambulante, les garcelettes se sont toujours pâmées sur mon passage; la classe, la démarche altière, le dessous-de-bras désodorisé longue distance, la dent éclatante de blancheur qu'on dirait le Mt Blanc après 3 mois de chutes de neige, l'oeil taquin, le sourire malicieux qui promet des lendemains qui chantent après des nuits qui hurlent, le ventre proeminent juste c'qui faut pour avoir l'air aisé sans puer la richesse malacquise, le pied aérien, le fessier ferme et musclé, le pectoral avantageux façon charolais élevé plein air, l'oreille aux aguets des cris de frustration muette de la ménagère ignorée, les doigts agiles façon trousse-bourses, je suis l'archétype du rêve interdit de la bimbo moyennne; on me mâte, on m'admire, on me hêle, je passe, je méprise, je toise.
Ma satisfaction, à moi, est purement cérébrale je m'auto-coïte le neurone, je m'astique la cervelle, je m'émoustille le lobe gauche pendant que le droit observe froidement les dégâts causés chez la femelle moyenne par mon impassibilité impériale.
Je m'aime, je m'adule, je me vénère, je m'auto-porte aux nues et je reste sur le socle des célébrités inconnues, en équilibre sur le gros orteil droit, armé d'un arc et d'une nuée de flèches aguicheuses qui perceront les coeurs enflammés des jeunes ménagères rêveuses et inassouvies.
Pour les dames sur le retour, façon arsenic et vieux chiffons, culottes façon boxer à dentelles et soutifs à baleines blindées, je suis le mythe, le mirage qui passe, le regret d'une jeunesse gâchée à ne pas m'avoir rencontré.......parcequ'être, ne serait-ce que la muse passagère du Grand Inqui, sa porteuse éphémère de gênes, l'objet de son onctueuse libidinosité en time-share, c'est le rêve de tout ce qui porte jupon dans au moins 7 pays de cette saloperie de continent avachi sur les souvenirs de ses beaux jours.
J'en ai eu plus que ma part des Hi Buddy! Hola guapo! ah, du wunderbar mensch! des cris d'extase anticipés qui fusaient aux fenêtres en me voyant déambuler, perdu dans mes rêves de grandeur que j'ai d'ailleurs assouvis, juste après avoir étranglé mon psy avec le fil de son téléphone. Ce faisant, je n'ai d'ailleurs avancé son trépas que de quelques heures; son premier entretien avec moi lui ayant démontré l'inanité de sa profession, et la perte de temps dans ses études fumeuses alors qu'il aurait pu être plombier, électricien, maçon, infirmier, bref, utile à l'humanité. Je suis un poison pour la psychiatrie, la preuve sur pied de son impuissance, la chose qu'ils n'ont jamais apprise à la fac, l'outsider qui ne s'assoit sur un divan que pour attendre qu'on lui serve un café.
Je t'envoie une photo de moi en MP pour meubler tes nuits solitaires, oh inutilité enjuponnée; il serait cruel de te laisser partir sans que tu aies contemplé au moins une fois l'impossible bonheur.