Lenwë a dit :
J' ai participé activement à la construction de quelques centrales ...
Ce qui s' est passé, hélas, au Japon ressort du domaine d' exception !!!!
Bof
Années 50 :
- 1957 : catastrophe de Kychtym, survenue au complexe nucléaire Maiak.(niveau 6, au moins)
une première catastrophe nucléaire en URSS que les autorités n'ont révélé qu'après Tchernobyl et qui est très peu connue (et peut être la plus grave de toute).
http://www.dissident-media.org/infonucleair/maiak.html
Années 1960
- 17 octobre 1969, centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux, Loir-et-Cher, en France. Un accident entraîne la fusion de cinq éléments combustibles dans le réacteur A1. Lors du déchargement, les opérateurs ont ordonné de charger un canal d'uranium et de graphite. Le réacteur est resté un an à l'arrêt pour un coût de 20 millions de francs (un peu plus de trois millions d’euros). L'événement est qualifié d'incident par EDF[réf. nécessaire] ; selon l'échelle INES actuelle, il s'agit d'un accident qui se situe au niveau 4.
Années 1970
- 19 novembre 1971. Dans une centrale nucléaire à Monticello, Minnesota, un réservoir d'eau déborde, relâchant 190 m³ d'eau contaminée dans le Mississippi. Des matières radioactives entrent plus tard dans le système d'arrivée d'eau de Saint-Paul.
- mars 1972. En Alaska, un contrôle de routine d'une centrale nucléaire indique la présence de radioactivité dans le réseau d'eau du bâtiment (comprenant notamment le point d'eau potable) qui a été interconnecté avec un réservoir de 11 m³ de déchets radioactifs.
- 28 mai 1974. Le Commissariat à l'énergie atomique déclare que 12 « événements anormaux » en 1973 ont libéré de la radioactivité « au-dessus des niveaux autorisés » autour de différentes centrales nucléaires.
- 22 mars 1975. Un feu dans le réacteur nucléaire de Brown's Ferry situé à Decatur, Alabama, sur la rivière Tennessee, provoque une baisse importante des niveaux d'eau de refroidissement.
- 1976. Nord du Pays de Galles.
- 28 mars 1979, Three Mile Island, Pennsylvanie. Suite à une panne des pompes d'alimentation en eau du circuit secondaire de l'un des réacteurs, un enchaînement de défaillances mécaniques, d’erreurs humaines et de défauts de conception, entraîne la fusion du cœur. L’enceinte de confinement étant restée intègre, le relâchement de produits radioactifs dans l’environnement est resté faible. L'accident de Three Mile Island est classé au niveau 5 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES).
- 29 septembre 1979. Le gouverneur Bruce Babbitt en Arizona ordonne aux gardes nationaux de nettoyer l'usine American Atomics de Tucson, qui d'après lui fuyait. À la cuisine de l'école publique d'en face, 300 000 dollars de nourriture ont été contaminés par du tritium radioactif ; les gâteaux au chocolat avaient 56 nCi par litre, deux fois et demi la limite de sécurité.
Années 1980
- 13 mars 1980, centrale nucléaire de Saint-Laurent, en Loir-et-Cher, en France. Un accident conduit à la fusion de deux éléments combustibles du réacteur A2 filière UNGG (uranium naturel, graphite-gaz) d'une puissance de 515 MW. La plaque métallique de maintien des capteurs de pression du réacteur vient, à la suite de phénomènes de corrosion, obstruer une douzaine de canaux du bloc de graphite, ce qui empêche le bon refroidissement du cœur et provoque la fusion de deux éléments combustibles. Gravement endommagé, le réacteur est indisponible pendant deux ans et demi environ. C'est l'accident nucléaire le plus grave jamais répertorié pour un réacteur en France (niveau 4 selon l'échelle INES).
- Janvier 1981, centrale de Tsuruga au Japon, un incident irradie 278 personnes.
- 26 avril 1986, catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine. Accident de niveau 7 selon l'échelle INES. L'accident est survenu dans la centrale nucléaire Lénine située sur les rives de la rivière Pripiat, un affluent du Dniepr à environ 15 km de Tchernobyl et 110 km de Kiev, près de la frontière avec la Biélorussie. Suite à une série d'erreurs humaines et en raison de défauts de conception, le réacteur n° 4 subit une fusion du cœur puis une explosion provoquant la libération de grandes quantités de radioisotopes dans l'atmosphère. Les autorités évacuent environ 250 000 personnes de Biélorussie, de Russie et d’Ukraine. Plusieurs centaines de milliers d'ouvriers (600 000 environ), les « liquidateurs » sont venus d'Ukraine, de Biélorussie, de Lettonie et de Russie pour procéder à des nettoyages.
- 17 décembre 1987 : un incident s'est produit à la centrale nucléaire de Biblis en Allemagne. Il fut divulgué seulement un an après dans un article de la revue spécialisée américaine (Nucleonic Weeks). L'incident a été évalué au niveau 2 de l'échelle INES.
- 19 octobre 1989, à 21h39 un incendie se déclare dans la salle des turbines de la centrale nucléaire de Vandellos en Espagne, provoquant indirectement une inondation et endommageant différents systèmes, notamment la réfrigération du réacteur. Cet incident est classé au niveau 3 de l'échelle INES. Le gouvernement espagnol a décidé la fermeture définitive du réacteur en novembre 1992 après qu'une fuite d'effluents liquides radioactifs eut pollué le canal voisin. En février 1996, 15 personnes sont contaminées par inhalation d'américium 241 alors qu'elles vident les piscines de combustible de la centrale.
Années 1990 :
- 25 octobre 1992, Snovosi Bor, en Russie, près de St Pétersbourg, sur le réacteur n°3, un RBMK, une vanne d'arrivée d'eau d'un des 1 660 tubes de force se ferme, destruction de l'élément de combustible et du tube de force.
- Le 27 décembre 1999, lors de la tempête qui frappe alors la France, les parties basses des tranches 1 et 2, et dans une moindre mesure les tranches 3 et 4 de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) sont inondées[2], forçant l'arrêt de trois de ses quatre réacteurs. Incident classé niveau 2 sur l'échelle INES.
Années 2000 :
- 15 février 2000, Buchanan, New York. Le réacteur n° 2 de la centrale nucléaire d'Indian Point libère une petite quantité de vapeur radioactive. C'est un dysfonctionnement du générateur de vapeur qui en est la cause.
- Juillet 2000, près de Richland, Washington. Des feux touchent la décharge nucléaire très radioactive « B/C » de l'Hanford Site. Les déchets ne sont pas à la surface, mais sous terre. Aucune contamination aérienne n'a été détectée en dehors des limites du site.
- 10 avril 2003, un incident s'est produit à la centrale nucléaire de Paks (Hongrie), située à une centaine de kilomètres au sud de Budapest. Une fuite radioactive a vraisemblablement mis en danger la population environnante. Selon Istvan Kocsis, le directeur de la centrale, la cause évidente de ce grave incident, qui a eu lieu pendant le nettoyage des piles de combustion, est une faute de planification du système de contrôle et de refroidissement produit et opéré par Framatome ANP (AFP, 12 mai 2003). Pour réparer le réacteur endommagé, la société russe TVEL a été préférée à Framatome ANP.
- 9 août 2004, Fukui, à 320 km au nord-ouest de Tokyo, au Japon. Un accident dans la centrale nucléaire de Mihama provoque la mort de cinq personnes et fait sept blessés. Une fuite de vapeur dans le bâtiment abritant les turbines du réacteur numéro 3. Les victimes ont été prises dans les jets de vapeurs. L'opérateur de la centrale reconnaît un défaut de surveillance de ses installations ; La canalisation rompue ne remplissait pas les normes de sécurité. Les autorités locales ont annoncé qu'il n'y avait pas de fuites radioactives hors des installations où se trouvent les turbines. C'est l'accident le plus meurtrier lié à l'exploitation civile de l'énergie nucléaire au Japon. Le réacteur 3 a été arrêté après l'accident, et une série de tests sur ce réacteur a commencé le 21 septembre 2006.
- 25 juillet 2006, Suède, incident classé de niveau 2 sur l'échelle INES : défaillance d’un système de secours de la tranche 1 de la centrale de Forsmark ; par précaution, deux réacteurs de la centrale d'Oskarshamn sont fermés[4]. « C'est le hasard qui a évité qu’une fusion du cœur ne se produise », affirme, dans le quotidien allemand TAZ du 3 août, Lars-Olov Höglund qui a été responsable du département de construction dans l’entreprise Suédoise Wattenfall[5]. « C’est l’évènement le plus dangereux depuis Three Mile Island et Tchernobyl », déclare-t-il encore le 2 août au quotidien suédois Svenska Dagbladet. Ole Reistad, directeur de l’institut norvégien de protection contre les rayonnements ionisants, déclare au TAZ que l'on est « passé près de la catastrophe » et près de la défaillance de la dernière barrière de sécurité ; « une telle chose n’aurait jamais dû se produire ».
- 16 juillet 2007, Japon, La centrale de Kashiwazaki-Kariwa a subi un tremblement de terre d'intensité 6,8 dont l'épicentre était éloigné d'environ 10 kilomètres. Le séisme a causé un incendie maitrisé deux heures après le départ du feu, ainsi que des rejets d'eau contenant des éléments radioactifs dans la mer. Des fûts contenant des déchets de faible activité ont également été renversés dans la zone de stockage, répandant pour certains leur contenu sur le sol. Des traces de radioactivité ont aussi été détectées au niveau du système de ventilation du réacteur 7 ce qui tend à prouver que de faibles quantités de ces éléments ont été rejetées dans l'atmosphère. Suite au séisme, les réacteurs de la centrale ont été arrêtés le 18 juillet 2007. Le coût total du séisme pour la centrale est évalué à plus de 600 milliards de yens (plus de 3,6 milliards d'euros) sur l'année comptable qui prend fin en mars 2008, entrainant un déficit de 95 milliards de yens (570 millions d'euros) pour cette même année.
- 4 juin 2008, Slovénie, le personnel de la centrale nucléaire de Krško a detecté un incident autour du système de refroidissement d'un réacteur. Le réacteur en question a été mis à l'arrêt. Il n'y aurait pas de fuite de matériaux radioactifs dans l'environnement[6]. Suite à cet incident, la Commission Européenne a déclenché le système européen d’échange d’informations en cas d’urgence radiologique (ECURIE) et a rendu publique l'information sous forme d'une alerte.
- 23 juillet 2008, France, lors d'une opération de maintenance réalisée sur le réacteur 4 du site nucléaire du Tricastin, des substances radioactives se sont échappées contaminant très légèrement une centaine de salariés sur le site. En 2007, 842 alertes de niveau zéro (817 en 2006) et 86 de niveau 1 ont été signalées en France[7]. Sur l'échelle INES, ce niveau 1 correspond à une «anomalie», du type de celles survenues en juillet 2008 à Romans-sur-Isère (Drôme) et le 7 juillet au Tricastin (Drôme). Aucun incident de niveau 2 n'a été répertorié en 2007 (un seul l'avait été en 2006)[7].
- Septembre 2008, Belgique, GDF Suez. Un incident niveau 1 sur l'échelle INES a eu lieu à la centrale nucléaire de Tihange[8].
- Décembre 2009, Cruas, EDF. Un incident niveau 2 sur l'échelle INES a eu lieu à la centrale nucléaire de Cruas-Meysse Plan d'urgence qui a entrainé l'arrêt du réacteur n° 4.
Années 2010 :
- 12 mars 2011 -> le Japon
Allez, Bien à vous quant même !!
--Message edité par che khan le 2011-03-19 18:33:22--