Les sergents au XIIIème (vers 1272).

[Alistair de Moncel]

Bonjour, merci pour vos réponses.

Donc d'après vous le chapel est suffisant tant que je ne m'engage pas dans des combats "violents" ?
Ce qui n'est pas mon but, je voudrais être le plus histo possible, tout en ayant la possibilité de participer à des mêlés les plus
sécurisés possible, taper comme une brute ne m'intéresse pas spécialement.

PS : Le vantail se porte-t-il aussi avec un chapel?

--Message edité par Alistair de Moncel le 2011-04-20 13:40:50--

[Centule]

Alistair de Moncel a dit :

PS : Le vantail se porte-t-il aussi avec un chapel?  

Oui.

--Message edité par Centule le 2011-04-20 15:24:15--

[la Criante]

Ah ben voilà, j'ai retrouvé ce que j'avais lu sur le sujet dans "Chevaliers et chevalerie au Moyen Age" par Jean Flori :

"Pourtant, nous l'avons vu, la chevalerie tend, au XIIIe siècle, à se confondre avec la noblesse dès lors que l'adoubement devient interdit aux roturiers (sauf dérogation royale). Cette assimilation n'est que temporaire : en effet, dès cette époque, de nombreux fils de nobles ne sont pas faits chevaliers (mon commentaire : et tous les nobles ne le sont pas automatiquement, loin de là). Ils se contentent alors du titre de damoiseaux. Ils peuvent cependant exercer la profession militaire mais ne sont alors que sergents (à cheval) ou écuyers (scutiferi, armigeri)".

La seule question à laquelle je n'ai pas encore trouvé de réponse tangible est : les sergents portaient-ils leurs armes (blason) ?

[Alistair de Moncel]

Ah ! il me semblait bien avoir lu quelque chose du même gout :

"Les sergents, au Moyen Age, étaient des hommes d'armes, nobles ou non, qui secondaient les chevaliers et encadraient les troupes à pied, combattant eux-mêmes soit à cheval, soit à pied, avec un armement plus léger que les chevaliers. Ils tenaient aussi garnison dans les forteresses. Les ordres militaires, comme le Temple, comptèrent dans leurs rangs de nombreux sergents, qui n'étaient pas tenus aux mêmes obligations religieuses que les frères, mais constituaient le gros des garnisons de Terre Sainte."

( ça viens de là : http://pages.infinit.net/pascars/graal/Sergent_Templier.htm )

Alors après je ne connais pas leurs sources, mais c'est pour ça que j'avais justement posé cette question.

Merci à vous en tout cas

[la Criante]

Attention, Jean Flori souligne quand même (pour ce qui concerne les fils de nobles) : sergents à cheval.
Pour ce qui concerne les ordres militaires, je ne saurais dire (il y a sur ce forum des spécialistes de la question).

--Message edité par la criante le 2011-04-20 22:05:32--

[Alistair de Moncel]

Oui, je me doutais bien, effectivement j'ai repris le texte dans son ensemble, il est fort possible qu'il comporte des erreurs ou des choses imprécises. Je pense que là, quand il dit "soit à cheval, soit à pieds" c'est pour le "sergent" en général.
Pour ce qui est de l'ordre militaire, c'est présent car c'est un sujet sur le sergent templier mais ça n'a pas de grande utilité dans mon cas.

--Message edité par Alistair de Moncel le 2011-04-20 22:18:25--

[la Criante]

avec un armement plus léger que les chevaliers.

Armement plus léger, je ne crois pas que la distinction se faisait à ce niveau. Il me semble que la différence essentielle est que l'un porte une lance, pas l'autre. La question armement, protection quant à elle est bassement liée à l'argent : on a les moyens ou pas de s'équiper correctement. D'ailleurs, à partir du XIIIe, le "défraiement" ou "solde" est l'un des motifs d'engagement du chevalier en campagne. Ce dernier percevait deux fois plus "d'indemmnités" sonnantes et trébuchantes qu'un sergent monté. Il en était de même du partage du butin le cas échéant.

--Message edité par la criante le 2011-04-21 09:04:45--