A propos de "torture et inquisition au MA" : on peut vraiment se demander
pourquoi on a raconté autant de c*nneries pendant des années, notamment au XXème... Les tribunaux séculiers étaient clairement plus expéditifs et brutaux, y compris dans le recours à ce genre de pratique. La majorité des inquisiteurs ayant laissé des écrits émettaient beaucoup de réserves quant à l'efficacité de la torture - pour des raisons parfois purement techniques, d'ailleurs, genre "si cette personne n'avoue pas, c'est peut-être parce qu'elle use de sorcellerie pour résister, donc nous n'aurons pas établi son innocence et, pire, nous laisserions s'en tirer un(e) sorcier(e)". Un comble pour des inquis... De plus, seuls les aveux "libres" étaient admis, ceux obtenus sous la torture ne pouvant être entendus (même pas notés dans les minutes, d'où peu de traces sur ces pratiques, en fait). Ils fallaient qu'ils soient répétés sans contrainte. Bon, on peut tout de même se demander si quelqu'un ayant subit les joyeusetés de la question n'avaient pas tendance à répéter docilement ce qu'il avait dit précédemment...
Méééééé quand on aborde le sujet sous l'angle des prestas, de l'attention du public, etc, évidemment ça se corse... Dambrath, franchement je te conseille l'approche décrite par GI. J'ai vu plusieurs fois la saynète des Pontifs et à mon avis ça fonctionne très bien. Tu as la partie spectacle, avec tous les clichés fantasmo-hollywoodiens qu'il faut, les gens regardent, sont accrochés, etc. Et ensuite, paaaaff la claque histo, le
gros monsieur sadique (et chauve, en plus

) se transforme quasi-miraculeusement en être - presque

- doué de raison et explique... qu'en fait, c'est pas tout à fait ça. Ca marche, vraiment. Les gens écoutent, leurs réactions font penser que ça rentre. Ca reste un résumé, tu ne vas pas leur faire une conférence, non plus. Mais à peine 2 minutes suffisent pour faire tomber des mythes. D'autant plus que tu viens de démontrer, quelques instants auparavant, ta capacité à les véhiculer, ces mythes. Tu pouvais très bien en rester là, ben non, tu casses. Un procédé dialectique assez classique, certes, mais efficace. Intéressant parce que ce cliché de l'inquisition hyper-brutale au MA, c'est l'archétype du cliché sur le MA. Tu fais tomber celui-là, les autres sont plus facilement remis en question.
Le vrai souci, là, c'est qu'il faut que ce soit bien fait, trèèèèès bien ficelé... Les Pontifs ont su y arriver, j'en suis convaincu - mais c'est peut-être assez exceptionnel. Je crois que ça demande pas mal de travail, et du talent. Les dispositions naturelles de ton inqui et de quelques autres membres de la troupe vont faire toute la différence, si vous vous engagez là-dedans.