Je vous présente ces quelques photos d’une épée une main, qui ne fait pas plus de 85cm, son poids fait à peine le kilo et est, n’en déplaise à Grand Inqui, d’une maniabilité diabolique.
Trouvé il y a peu au pied du donjon des ruines du château de St Agnès, qui se trouve sur le pic rocheux au-dessus du village sur la photo, l'épée est parfaitement conservée.

Petite histoire du village de Ste Agnès dans les Alpes-Maritimes.
Selon la légende, une princesse italienne en voyage, dénommée « Agnès », fuyant un violent orage, aurait trouvé refuge dans une grotte du village.
La forteresse construite au XIIe siècle a été l'objet de nombreuses convoitises de la part des comtes de Vintimille, des Maison de Hauteville et Maison de Candie, et des comtes de Provence, de la Maison de Savoie et même des Grimaldi.
Dépendant du royaume du Piémont-Sardaigne, Sainte-Agnès ne fut rattachée à la France qu'en 1890.
• Les ruines du château : situé sur le pic rocheux au-dessus du village, le château a été rasé sur ordre de Louis XIV, construit sur l'emplacement d'un castrum romain.
• L'église Notre-Dame-des-Neiges aux tuiles en écailles vernissées.
• Le jardin médiéval créé par l'association des « Peintres du Soleil ». Superbe panorama sur la mer méditerranée.
• L'espace culture et tradition présente de nombreuses toiles des « Peintres du Soleil », une collection d'outils et d'ustensiles anciens et une autre des céramiques trouvées lors des fouilles archéologiques
Les images sont cliquables et si vous re cliquez sur l'a photo une fois ouverte, vous l'obtiendrez en plein écran.










Apparemment la datation se situerait vers le XIIe siècle (dans l’attente d’une expertise très coûteuse et le village n’est pas très riche). Comme on peut le constater, c’est une épée droite avec une lame large mais pas si épaisse que ça et pourtant étonnamment solide.
Hormis le serpent en relief sur les deux cotés de la lame, la décoration de celle-ci nous dirige de l’autre coté de la méditerranée et les inscrïptions situées sous la garde semble être de l’écriture arabe. Quand aux motifs qui décorent la poignée, à part les traits formant des losanges les autres restent flous.
Ce qu’il faut savoir, c’est que le nom de la rue qui mène au château (en restant modeste, les ruines du château), se nomme la rue des Sarrasins.

P.S. : Si quelques uns(es) ont une idée ou même déjà vue un modèle similaire exposé quelque part, je suis preneur.
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